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MONTAGNES RUSSES

Publié par Olga NICOLAS le

J’ai passé ces derniers mois au fond de ma grotte à mûrir…. Dis comme ça, ça fait un peu vieux fruit flétri. Il y a un peu de ça, bien sûr, comme tout le monde mais je voulais surtout parler de projets, d’idées, de rêves, d’obstacles et d’espoir.

Tout a commencé avec l’envie de changer ma signature. Je voulais continuer à signer mes bijoux mais avec mon nom et non plus avec mon pseudonyme. J’ai cherché comment refaire un tampon tel que celui que j’avais (il était en matière acrylique beaucoup plus dure que le caoutchouc). Cette recherche m’a emmenée beaucoup plus loin que ce que je pensais. J’ai découvert un nouvel outil (la découpe au laser) qui m’ouvre de nouvelles possibilités pour m’exprimer.

J’ai très vite essayé de découper la pâte polymère au laser (avec succès) avant de me rendre compte que la découpe au laser du PVC ( la matière de base de notre pâte) était déconseillée en raison du risque d’émanation de vapeurs nocives au moment de la découpe et de risque de corrosion pour la machine. Je vous avoue que sur le coup, j’ai été plutôt très dépitée!

Mais j’ai digéré la mauvaise nouvelle et je me dis maintenant que c’est une belle opportunité pour moi d’explorer d’autres matières à associer à la polymère dans mes créations.

Boucles en polymère, bois de châtaignier, bois de noyer et acier

Un mûrissement de projet c’est du temps, des opportunités qu’on saisit mais c’est surtout des rencontres humaines, des discussions et des échanges. On ne mûrit pas seul : Marion, en me parlant des ateliers mutualisés m’a mise sur la piste des Fablabs. Ma soeur Yaël a fait germer dans mon esprit la possibilité d’acquérir une machine laser, ce qui pour moi était inconcevable en raison du prix et du manque de place dans mon atelier. Dori m’a permis de découvrir une machine que je ne connaissais pas et m’ a prouvé qu’il était possible de posséder sa propre machine laser : il suffisait d’oser et d’y croire. Mes beaux frères Didier et Fabrice ont repoussé les murs de l’atelier pour que je puisse y installer ma machine. Christian, bénévole du Fablab de St Priest, grâce à ses connaissances des machines laser m’a permis de prendre confiance et d’aller jusqu’au bout de mon projet.

Voilà. J’ai passé presque 8 mois sur un chemin qui serpentait à travers des montagnes russes : un chemin qui m’a vue alterner des moments d’exaltations, de peur, de doutes, de joie, de déceptions et d’espoirs…. Mais maintenant je sais que je suis sur le bon chemin : le mien.

bois d’érable et polymère

bois d’Okoumé et pâte polymère.

5 commentaires

Nat · 31 janvier 2019 à 22:10

Je ne doute pas que tu vas réaliser de grandes choses… comme à ton habitude ! Je t’embrasse et te contacte bien vite pour un joli tampon….

    Olga Nicolas · 2 février 2019 à 08:55

    Merci Nat pour ton passage sur mon site et ce gentil message. Je te fais de gros bisous et espère avoir l’occasion de te voir bientôt.

Yael · 31 janvier 2019 à 15:23

Ça me touche drôlement de lire ton article !
En vérité, ma suggestion ne se limitait pas seulement à investir dans une machine laser, j’avais aussi recommandé que tu agrandisses l’atelier avec une grande verrière !
Tes réalisations sont superbes, l’alliance des différents médiums est très réussie.
Ton ingéniosité et ton talent sont sans limites. Je suis trop fière !

    olga Nicolas · 31 janvier 2019 à 19:43

    Pour financer la verrière il va falloir que je fasse fort avec ma machine…. mais qui sait…. Merci ma soeur de me pousser!

Vignoble · 30 janvier 2019 à 21:52

❤️

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